Se renseigner sur l’historique du véhicule
Un acquéreur averti en vaut deux : commencez par bien vous renseigner. Pour ce faire, n’hésitez pas à interroger le vendeur. Demandez-lui les références exactes de son véhicule, puis interrogez-le sur son état général, ses équipements… Exigez aussi pour le jour du rendez-vous de pouvoir consulter le carnet d’entretien du véhicule ainsi que toutes les factures s’y rattachant.
Sachez également qu’afin de sécuriser les ventes de véhicules d’occasion entre particuliers, et de rassurer les acquéreurs, le Ministère de l’Intérieur a mis en place un portail en ligne : Histovec. Comme son nom l’indique, ce portail permet d’accéder à l’historique d’un véhicule (voiture, poids-lourd ou moto) : la date de mise en circulation, les changements éventuels de propriétaires, les sinistres et la situation administrative (gage, opposition ou vol) ainsi que le contrôle technique et le kilométrage exact. A la seule condition que l’actuel propriétaire génère le rapport en ligne et vous le transmette.
Examinez soigneusement le véhicule
Pour réduire le prix d’une voiture d’occasion, la principale stratégie utilisée est de trouver ses différents points faibles pour en réduire le prix.
Pour ce faire, commencez par inspecter l’extérieur du véhicule. Vous devriez facilement voir les rayures et les bosses. Mais comme les voitures du concessionnaire sont généralement préparées avant votre visite, vous devrez redoubler de prudence.
En effet, certains experts tentent de masquer certains défauts esthétiques de la voiture à vendre.
Donc il va falloir procéder minutieusement en partant de l’extérieur jusqu’à l’habitacle. Essayez de vérifier les zones les plus sensibles aux chocs et à la corrosion, telles que les panneaux de bascule. N’oubliez pas de scanner le capot, les fenêtres et les portes avant d’entrer.
Il est maintenant temps d’évaluer l’état des sièges et le fonctionnement des différents équipements du véhicule comme la climatisation, le chauffage, l’autoradio, etc. Chaque défaut constaté sur tous ces points peut servir d’argument pour faire baisser le prix du véhicule et se traduire par un montant adapté à votre budget.
Cependant, il peut arriver que le vendeur ne cède pas. Alors pourquoi ne pas envisager la possibilité de demander des services supplémentaires ?
Adopter une attitude impassible
Pour être un bon négociateur, il convient d’adopter le comportement adéquat :
- Pendant la visite, ne vous montrez pas trop enthousiaste et soulignez que vous êtes soucieux du moindre détail ;
- N’hésitez pas à faire une offre basse — mais pas trop non plus — afin d’avoir une base de négociation plus favorable ;
- Laissez entendre au vendeur que vous avez d’autres véhicules en vue ;
- Et surtout, même si vous l’êtes, ne montrez pas que vous êtes pressés de conclure la vente.
Un conseil :
- Si vous achetez à deux, tentez la technique « du bon et du méchant flic » ;
- Sans en faire trop, l’un de vous peut se montrer enthousiasmé par la voiture alors que l’autre ne soulignera que ses aspects négatifs.
Dans le cas d’un véhicule difficile à revendre
Le modèle d’occasion possède-t-il un look affirmé : kit sport, bandes sur la carrosserie, peinture vive, etc. ? Attention, souvent, les vendeurs tentent souvent de le faire passer pour un atout. Gardez à l’esprit que des véhicules aussi personnalisés s’avèrent difficiles à vendre, et les commerciaux sont très bien placés pour le savoir. C’est d’autant plus vrai s’il ne s’agit pas d’un look d’usine, mais résultant d’une personnalisation par l’ancien propriétaire. En ce cas précis, faites-lui comprendre que l’auto nécessitera quelques modifications avant de satisfaire à vos attentes, et de facto, vous proposez une offre un peu plus basse pour pouvoir couvrir ces travaux par suite.
S’il hésite, poursuivez en mettant en parallèle les prix de vente de voitures similaires que vous avez rencontrées lors de votre enquête. En cas d’issue favorable, le professionnel pourra faire preuve d’une certaine compréhension, surtout s’il a cette voiture en stock depuis longtemps.